Samedi 23 mai 2015 à 17h00
Dans le cadre du festival Kadans Caraïbe, Mamanthé présente
Rencontre littéraire
Cahiers des Anneaux de la Mémoire
Librairie du Mucem
1, esplanade du J4 – 13002 MARSEILLE
Accès libre et gratuit
avec Jean-Marc Masseaut, directeur de rédaction de la revue « Cahiers des Anneaux de la Mémoire » publiée par l’association Les Anneaux de la Mémoire
La revue est annuelle, francophone, spécialisée dans la publication d’articles de chercheurs qui travaillent sur le thème des traites d’êtres humains et des esclavages. Elle est réalisée depuis 1999 par l’association des Anneaux de la Mémoire à Nantes, qui fut le premier port négrier français et l’un des plus importants d’Europe au cours du 18ème siècle. Elle est devenue un ouvrage de référence par la qualité des articles de plus de 200 chercheurs qu’elle a publiés…
Dans la suite des précédents numéros des Cahiers des Anneaux de la Mémoire, le numéro 15 sorti en octobre 2014, a pour titre « Créolités aux Amériques françaises ». Il présente l’un des héritages majeurs de l’histoire des traites négrières et des esclavages que sont les processus de créolisation. Ces processus complexes ne relèvent pas seulement de la mémoire du passé, car il s’agît aussi de réalités contemporaines qui, malgré les désastres humains sur lesquels ils se sont construits, restent puissamment instructif sur notre condition humaine et son avenir…
La rencontre sera suivie d’un apéritif,
et de percussions, chants et danses gwoka
sur l’esplanade du J4.
La pratique culturelle du gwoka, récemment inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, sera mis à l’honneur avec le groupe Massilia Ka
« Le Gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne » (France) a été inscrit le 26 novembre 2014 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Qu’est-ce que le Gwoka ?
Le gwoka est l’un des éléments les plus emblématiques de la société guadeloupéenne. Il combine le chant responsorial en créole guadeloupéen, les rythmes joués aux tambours ka et la danse, réalisée par un(e) soliste devant les tambours. Le gwoka associe ces trois domaines d’expression en valorisant les qualités individuelles d’improvisation. Les participants et le public forment un cercle dans lequel les danseurs et le soliste entrent à tour de rôle, en faisant face aux tambours.
Source http://www.delegfrance-unesco.org/Inscription-du-Gwoka-musique
