La campagne de financement participatif autour de la publication du livre La terre qui vous manque a été un franc succès ! Nous tenons à remercier tous les généreux contributeurs, ainsi que toutes celles et ceux qui nous ont témoigné de leurs soutiens à l’occasion de cette collecte. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de l’avancée de la publication du livre et vous donnons rendez-vous en mai, à l’occasion du festival Kadans Caraïbe pour une lecture de La terre qui vous manque et des performances danse et musique avec Ana Pérez, Jean-Marie Guyard et Patrick Servius… Un grand merci !

___________________________

L’association Mamanthé souhaite accompagner l’auteur Patrick Servius dans la publication de son premier ouvrage « La terre qui vous manque ».
Nous connaissons cet artiste pour avoir déjà travaillé avec lui autour de son travail de chorégraphe et pour l’avoir programmé sur certains de nos événements.
Cet ouvrage, dont nous avons lu le manuscrit il y a quelques mois, pose des questions qui nous tiennent à coeur et qui vont dans le sens des réflexions qu’explore l’association Mamanthé.
D’autre part, la qualité de son écriture et de son travail de photographe nous a convaincu de nous lancer dans l’aventure à ses côtés.
Il nous a paru naturel de lui proposer notre soutien, et nous sommes fiers de pouvoir vous inviter à faire de même. Plus d’infos ici

Patrick Servius

Chorégraphe et co-fondateur de la Cie le Rêve de la Soie.
Le corps est au centre de son travail.
Ce qui l’intéresse, c’est ce moment où quelque chose nous échappe, où des mémoires enfouies ressurgissent, la perte de contrôle dans l’acte artistique. Ces moments de fulgurances où nous sommes traversés par quelque chose qui nous dépasse et, qui nous révèle à nous-mêmes… La terre qui vous manque est son premier livre.

J’écris comme je dansais… Pour percer le mystère des origines de la vie qui me traverse. Et tenter de comprendre, dans ma propre expérience, l’énigme de l’homme. La terre qui vous manque est un livre photo qui raconte ma rencontre, à 51 ans, avec la terre d’origine de ma mère, le Cap-Vert. Une parole, témoignage des états d’âme d’un déraciné. Entre les photos et le texte, je tisse un récit pudique et sincère.

 

« Il m’aura fallu atteindre mes 29 ans et la naissance de ma fille pour ressentir l’urgence de cet ancrage.
Instinctivement, j’ai compris que je devais rendre à mon enfant ce socle dont on m’avait privé : traverser des silences morbides. Forcer les oublis volontaires. Éclairer les zones d’ombres de cette histoire que je porte. Un chemin laborieux qui me prendra une vingtaine d’années… »

(Extrait de « La terre qui vous manque »)